Une étude, menée par l’INSEE (l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques) et rendue public le 5 octobre fait le constat que la Bourgogne-Franche-Comté a une propension à attirer de nouveaux habitants supérieure à la moyenne des régions françaises. Cette propension ne suffit cependant pas à entraîner une croissance démographique.

Cette étude inédite figure parmi les premières actions mises en œuvre en déclinaison de la feuille de route pour l’attractivité régionale. Elle préfigure en cela la mise en œuvre d’un observatoire de l’attractivité contribuant à une meilleure connaissance par les acteurs du territoire régional des freins et leviers de l’attractivité et de la perception de notre territoire.

Cette étude permet en premier lieu d’approfondir les conclusions du rapport 2018 du CGET (Commissariat Général à l’Égalité des Territoires) de l’Observatoire des territoires « Les mobilités résidentielles en France, tendances et impacts territoriaux » et permet de montrer que les trajectoires résidentielles sont comparables à celles d’autres régions en réaffirmant que la quasi-totalité des migrations résidentielles s’effectuent au sein d’une même commune ou d’une intercommunalité, en Bourgogne-Franche-Comté comme ailleurs. Les grandes agglomérations (Dijon et Besançon) et la frange franco-suisse ne sont pas les seuls territoires qui attirent des populations extérieures à la région. Certains EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale) ruraux démontrent leur potentiel d’attractivité. Pour cela, certains facteurs explicatifs sont mis en avant.

C’est le solde naturel (mortalité supérieure à la natalité) en Bourgogne-Franche-Comté qui explique la décroissance démographique régionale et non l’absence de capacité à attirer de nouvelles populations. Rapportée à sa population, la région, au plan national, compte parmi les territoires attractifs, sur le plan des migrations résidentielles. Si elle réussit à attirer de nouvelles populations, la région peine toujours à retenir les jeunes (- de 40 ans) en particulier les cadres.

Retrouvez l’étude complète sur le site de l’Insee, ainsi que le Flash Insee correspondant.