Mercredi 16 décembre, l’Unesco a inscrit les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art de l’Arc jurassien au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La Bourgogne-Franche-Comté, territoire de l’accessible et des possibles : Dès le XVIIIème siècle, les fermes ateliers créent les machines et les outils nécessaires à la production des pièces d’horlogerie. Depuis, les savoir-faire horlogers ont donné naissance à un tissu dense de petites entreprises dont l’habileté et l’ingéniosité sont toujours très recherchées. Complémentaires, parfois concurrentes, ces entreprises forment un réseau inédit de compétences indispensables dans les domaines du luxe.

Aujourd’hui, l’horlogerie en région concentre 80% de la filière française. Une cinquantaine d’entreprises sont implantés dans le bassin du Grand Besançon (Maty, Cheval Frères, SMB, Vuillemin…) et une trentaine dans le Haut-Doubs (Péquignet, Berthet…).

La filière luxe avec la maroquinerie par exemple sont également présentes et maintiennent une activité de sous-traitance sur le territoire. La recherche et l’enseignement initial et continu permettent de perpétuer ces savoir-faire.

Pour tout savoir sur la filière luxe et les savoir-faire d’exception en région, consultez la brochure et la page dédiée sur le site l’Agence économique régionale.

Le dossier de candidature avait été soumis en mars 2019 à l’Unesco par un groupe binational suisse et français. Des mesures de sauvegarde, presque toutes transfrontalières y ont été proposées dans les domaines de la documentation, de la formation, de la transmission, de la sensibilisation et de la valorisation. Ces mesures sont mises en œuvre grâce au projet « Arc horloger » chargé de pérenniser la coopération transfrontalière horlogère par la création d’une instance commune de coordination.